L’île de Pâques : histoire et découverte

Située au sud-est de l’Océan Pacifique à 3700 kilomètres de Santiago du Chili, l’île de Pâques ou « Papa Nui » comme ses habitants l’appellent est certainement l’un des lieux les plus mythiques de notre planète. Son isolement, et ses célèbres moaïs (statues de pierre géantes), ont fait rêver tous les voyageurs. Retour sur l’histoire et la découverte de l’énigmatique île de Pâques.

Découverte de l’île de Pâques

Avril 1732. Le bateau hollandais Arena dirigé par le capitaine Jacob Roggeveen navigue depuis très longtemps. Dans l’endroit le plus isolé au monde, en plein océan pacifique, à 3700 km des côtes du Chili, 4000 de Tahiti, il vient de trouver une île !

Le capitan était sûr. Il ne l’a jamais vue. Il prend sa lunette, cherche des traces de vie. Ce n’est que terre hostile. Soudain, quelques choses ! D’immenses silhouettes !

L’île est habitée par des grandes statues ! Dominée par ces monumentales représentations humaines, certaines portent des chapeaux. Elles ne regardent pas vers l’océan. Au contraire, le regard se dirige vers l’intérieur des terres.

Le capitaine explore l’île. Aride, desséchée par le vent, quelques 4000 habitants qui l’ont bien accueilli. Mais il s’intéresse aux autres, aux habitants mégalithiques, les moaïs.

Le capitaine Roggeveen commence à découvrir les statues. Il trouve des moaïs au pied du volcan Rano Raraku et il en découvre de plus en plus environ 300 réalisés en basalte provenant du volcan. Leurs yeux : des os de requins et d’autres vertébrés, ils sont taillés à l’aide de hache, leurs tailles entre 4 et 8 mètres. Certains mesurent 10 mètres.

Le mystère des statues de l’île de pâques 

Quelle civilisation a érigé ces figures ? Pourquoi sont-elles si grandes ?. En 1722, capitaine Roggeveen se posaient les mêmes questions que l’on se pose aujourd’hui.  En effet, cette île et ses énigmatiques habitants restent entourés de mystère.

On parle aujourd’hui d’une civilisation du cinquième siècle en provenance de la Polynésie, des guerriers, des marins, ou simplement un peuple effrayé par une catastrophe naturelle. En tout cas ces bâtisseurs possédaient une culture technologiquement avancée, capable d’ériger une centaine de statues.

Leur tradition voulait qu’on construise des sanctuaires pour protéger l’âme des défunts. Au 16^ème siècle la population ici devait être supérieure à 15 miles habitants. Les excavations les dates et l’interprétation des légendes permettent de découvrir quelques informations. Mais les questions aussi se font plus nombreuses. Neuf statues dix sont cachés, cassés.

Les moaïs représentaient les ancêtres de cette mystérieuse culture. Souvent ils avaient sur leurs têtes des chapeaux faits de pierres rouges. Parmi eux Tepao, le plus haut de l’île, le géant des géants. Aujourd’hui renversé, il mesurait 12 mètres de haut et pesait 80 tonnes. Il aurait fallu une année entière et 30 hommes pour le sculpter, 2 mois et 80 pour le déplacer et 5 mois et 80 hommes pour l’ériger sur une plateforme.

On peut écouter la légende qui raconte aussi que les moaïs marchaient. Sinon, comment ces statues de 30 tonnes auraient-elles pu se déplacer ?

Aujourd’hui, ces moaïs gardent leur secret et restent l’éternelle représentation d’une civilisation mystérieuse qui nous a laissé son testament perdu au milieu de l’océan.