21 novembre 2024

Le risque du paludisme en Inde du Nord

Billet réservé, et vous rêvez déjà sites touristiques à découvrir en Inde du Nord. N’avez-vous rien oublié ?  Avez-vous déjà pensé aux risques sanitaires auxquels vous pourrez être exposés ?

Et effet,  l’Inde est encore victime de maladies devenues rares comme le paludisme. Cette maladie est due à un parasite (Plasmodium falciparum) est présente toute l’année, y compris dans les grandes villes. Mais, ce risque peut être fortement réduit par une prévention correcte.

paludisme inde du nord
Le parasite du paludisme est principalement transmis lors de la piqûre par une femelle moustique du genre Anopheles © Flickr par Thierry Draus

Comment prévenir le paludisme en Inde du Nord ?

Il n’y a risque de piqûre contaminante que la nuit tombée ; si bien qu’il n’y aura de risque que si vous envisagez de dormir en brousse, dans une petite ville ou dans des banlieues et bidonvilles. Le risque est démultiplié pendant la mousson.

Pour limiter le risque de paludisme en Inde du Nord, Il faut en premier lieu se protéger contre les piqûres de moustique le soir en portant des vêtements à manches longues de couleur claire. Les lotions anti-moustiques, les moustiquaires, les toiles de tente imprégnées de répulsifs, insecticides constituent une protection complémentaire.

Si vous comptez vous aventurer hors des grandes villes et vous considérez que votre séjour vous exposera au risque de paludisme, il vous faudra adopter les mesures suivantes :

  • Dès le coucher du soleil, ne portez que des vêtements recouvrant le maximum de surface corporelle.
  • Utiliser des crèmes, pommades ou sprays répulsifs antimoustiques pour les parties qui restent découvertes.
  • Ne dormez que sous moustiquaire préimprégnée d’insecticide.
  • Prendre des médicaments préventifs

Les précautions contre les moustiques sont d’autant plus utiles qu’elles contribuent à protéger contre les autres maladies qu’ils transmettent, en particulier la dengue(maladie épidémique), le chikungunya , l’encéphalite japonaise ou la redoutable leishmaniose viscérale (kala azar).
Si ces mesures sont correctement suivies, le risque de paludisme peut être considéré en pratique comme nul.

Enfin pour en savoir plus, consultez les recommandations de l’Institut Pasteur concernant les risques de paludisme en Inde.